Pour Nénette, ma grand-mère, ça n’a pas toujours été facile de parler le français. Sa langue à elle, c’est le patois limousin. Mais aujourd’hui, de Limoges à Bordeaux, il ne reste plus grand monde avec qui échanger. La langue s’évapore en même temps que les gens qui la parlent. Alors, je reviens à la ferme lui rendre visite et enregistrer les mots, les graver, avant qu’ils ne disparaissent.