Rendez-vous le 12 décembre à partir de 17h à l’amphi Buffon pour assister à la projection de cinq courts-métrages réalisés par des étudiants du master professionnel Documentaire et écritures du monde contemporain.
Cinq courts-métrages, et aussi, cinq façons d’aborder les questions de filiations : le nom que l’on donne, celui dont on hérite, l’histoire dont on est dépositaire. C’est grâce à une observation sensible du quotidien que les réalisateurs parviennent à dépeindre des réalités multiples. Un travail documentaire dont l’écriture explore les enjeux de la filiation : du face à face provocateur de vérités enfouies à la confession intime en passant par l’entretien libérateur.
17h : pot d’accueil
18h : projection de 5 courts-métrages, en présence des réalisateurs
Reconnaissance de Yohana Benattar, 2019, 12’27
Au cœur de la mairie du dix-huitième arrondissement de Paris, les hommes défilent. Ils déclarent leurs enfants. Pour certains c’est la première fois, d’autres ont plus l’habitude, mais pour tous, dans ce moment hors du temps reconnaitre c’est se reconnaitre.
"MONSIEUR ET MADAME PICCIOLI" de Fabio Falzone, 2017, 13’23
Immersion dans le quotidien de Julie et Laurent, un couple trisomique certes, mais pas seulement. A travers le récit d’un parcours de vie touchant, ils s’interrogent aussi sur la responsabilité d’être parents, et la réalité liée à leur handicap.
"Je suis pas un bon modèle" de Sabrina Tenfiche, 2015, 15’24
Pour Hocine aujourd’hui, le cadre, c’est celui d’un ring du boxe. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Quand sa fille ainée Leyssa, une ado qui s’affirme, conteste l’autorité, certains démons refont surface.
"Suspendus" de Rym Bouhadda, 2015, 13′
Le terrorisme en Algérie pendant la décennie noire, Rym et ses parents ne l’ont pas vécu. L’avion les a fait débarquer en France en 1990. Leur vie sera désormais ici. Mais la tension persiste, entre origines, cultures et nationalités, parents et enfant se confrontent.
"Paper planes" de Maxime Spinga, 2015, 16’48
Martin était l’oncle de Maxime. Il s’est donné la mort quatre années avant sa naissance. Il venait de terminer l’ENA. Il avait 29 ans. Le réalisateur s’interroge : « A partir des traces qu’il a laissées, de la parole de ses frères, de ses amis, peut-être arriverai-je enfin à savoir qui il était… ». Une enquête bouleversante qui nous emmène dans les profondeurs des mémoires de chacun.
Ce ciné-débat est organisé pour célébrer les 20 ans du DEMC en partenariat avec :
Le service culture
L'association L’Œil des moulins
L’association Psy Diderot